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Foolphil

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12 mai 2010

L’incendie de Jeanne d’Arc


Est-ce que l’incendie de Jeanne d’Arc

ne serait-il pas symbolique ?


Toujours vierge à un âge avancé,

elle aurait brûlé du feu du désyr.


L’histoire se passant en un moyen-âge

où l’on faisait feu de tout bois.


Ainsi feu Jeanne d’Arc brandissant son symbole phallique

à tous vents ne rêvait que de brouter les Anglais

(comme on dit dans les livres d’Histoire).


Peut-être son enfance parmi les moutons avait-elle

un peu embrouillé sa symbolique sexuelle.


Et par un détour diaboliquement lacanien (est-ce Saint Jacques

qui parlait dans le mégaphone du haut de son nuage ?),

elle avait entremêlé “consommer l’acte” et “se consummer de désir”.


Et, sur la foi de son désir, mélangé le feu d’icelui avec la flamme d’icelle.

Le mélange étant très inflammable, il suffit alors d’une étincelle

pour mettre le feu aux foudres.


Et, constatant l’aspect négatif de toute cette histoire,

les autorités écclésiastiques la canonisèrent

(bien après l’avoir carbonisée).


Et les générations suivantes, se souvenant du rapport brûlant

entre le feu et le plaisir frustré, ont compris qu’au lieu

d’allumer un cierge, il vaut mieux se le mettre

dans le c… éleste orifice.


Moralité : même les vierges peuvent nous apprendre quelque chose.

 

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17 avril 2010

Terre

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12 avril 2010

Evangile revisitée


JC il arrive un soir chez deux frangines, Marthe et Marie, pour s'y reposer un brin.

     Marthe est une fille bien ; elle dit sa prière, fait la cuisine, la vaisselle, passe le balai et se lave les dents tous les jours.

     Sa frangine est une grosse feignasse, presqu'une poète.

Tout le monde s'attend à ce que JC trippe sur la bonne chrétienne et dise à la grosse feignasse de se secouer les puces.

Pas d'bol - le public en est pour sa stupéfaction et  Marthe pour sa prétention - JC, en homme de goût se branche avec la grosse feignasse et délaisse la besogneuse.

Pour la postérité, il dit qu'il préfère une pécheresse convertie à une abonnée vertueuse. En réalité c'est un connaisseur - son trip, plus tard, avec Marie-Madeleine tendra à le prouver - et en tant que tel il sait que labeur et vertu ne riment pas avec volupté et sensualité, même si c'est juste pour une nuit.


in : "Les non-dits des évangiles"

 

27 mars 2010

C'était une autre époque...


C'était une autre époque sous d'autres cieux.

Ils croyaient que la force de gravité était une sorte d'amour, une force pacifique qui maintenait la cohésion de l'univers. Bien avant l'apparition de l'homme sous son aspect contemporain.


     La science majeure de ce temps était la poésie. Sous sa forme écrite, parlée et vécue. Il suffisait d'un regard entre elle(s) et moi - ou vous - pour enflammer le ciel et la terre. Et la seule morale, la seule loi était le respect de l'autre - dans son aspect intuitif. Pas de livre de loi. Pas de code moral ou religieux. Les humains étaient humains et la vie était respectable en elle-même et respectée pour elle-même.


     La lumière qui émanait des yeux des hommes et des femmes était à la fois le moteur, l'énergie et le garant de cette vibration, de cette forme de vie. Civilisation suprême où l'univers entier brillait des mille feux de la dignité.


     C'était une époque où les dieux n'existaient pas. le besoin ne s'en faisait pas ressentir, les humains portant en eux-mêmes la divinité. Ils exprimaient par leur regard l'infinie cohésion de l'univers.

     Et ce qui fut appelé beaucoup plus tard compassion, était - dans son aspect originel, d'avant la dégradation sémantique - la bases de toutes les relations humaines...

 

27 mars 2010

Les barbares

 

Les barbares d’antan

avaient un rayon d’action restreint.

Ceux d’aujourd’hui sont internationaux.


Les barbares d’antan

traitaient l’humain avec inhumanité.

Ceux d’aujourd’hui

déshumanisent l’humain.


Les barbares d’antan

considéraient la femme comme moins que l’homme.

Ceux d’aujourd’hui

considèrent la femme et l’homme

commme égaux dans la déhumanisation.


Les barbares d’antan

avaient un nom, un visage…

ceux d’aujourd’hui

sont anonymes et invisibles.

 

 

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27 mars 2010

Delirium

 

Alimentairement,

l'espèce humaine est passée,

en trois millions d'années,

du stade de la cueillette

au stade du travail forcé schizoïde.

(delirium laboris)


Technologiquement,

elle est pasée

du stade de la massue à un coup

au stade de la bombe thermo-schizo-nucléoïde

qui efface un continent en un coup.

(delirium mortis)


Sexuellement,

du stade de la reproduction

au stade de la névrose.

(delirium freudis)


En termes de désir,

du stade de la survie

au stade de la survie.

(delirium deliriorum)


Heureusement qu'on a la théologie

pour nous faire croire qu'on va quelque part

et qu'on est si tant que ça THE espèce.

Parce qu'autrement sinon sans ça

il ne nous resterait 

que quelques vagues espoirs

de delirium tremens.


A la vôtre!

 

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